Littérature perse anti-mollah
  La Littérature reflète les sentiments profonds d'une Nation. 
  La nôtre est imprégnée d'anticléricalisme. 
  Et notre poésie contient de nombreuses pointes 
  contre les mollahs. 
              Cela tient au fait que nous sommes plus Iraniens que   musulmans et aussi à la mémoire collective : il est notable que   chaque période de décadence de notre nation a pour cause l'action   des mollahs, depuis la liquidation de l'empire sassanide par les   combattants de la nouvelle religion. On trouve les mollahs à l'origine   des démêlés des Ghadjars avec la Russie tsariste ; ceux de Tabriz   recevaient de l'argent du Tsar, ils fomentaient leurs projets, la nuit,   avec le consul russe. Le résultat a été la perte par l'Iran de deux   provinces, dont l'Azerbaïdjan aujourd'hui soviétique. Dès la   disparition de Reza Chah, les mollahs, qui avaient subi une éclipse,   reprennent le dessus. Ils lient une entente avec le pouvoir, jusqu'au   jour où Khomeiny refuse la réforme agraire et l'octroi du droit de   vote aux femmes.